Jonquerets-de-Livet
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Jonquerets-de-Livet

Jonquerets-de-Livet, composé de 17 lieux-dits, se situe à l’extrémité nord-ouest de Mesnil-en-Ouche.
A la différence de la plupart des communes déléguées de MeO qui avaient déjà vécu un regroupement en 1792, Jonquerets et Livet-en-Ouche avec leurs 558 habitants ont fusionné le 25 mars 1845 pour devenir Jonquerets-de-Livet.

Ses habitants

A l’époque de la fusion, il existait une école mixte (qui accueillait 60 enfants), 1 tuilerie, 12 « patentés » (commerçants ou artisans), 2 débits de boissons, 10 titulaires du permis de chasse et 10 000 « arbres à cidre »… Si l’école a fermé depuis plus de dix ans, Jonquerets-de-Livet compte encore 5 exploitations, 1 horticulteur, 1 exploitant de fruits rouges mais aussi 1 scierie, 1 chauffagiste et toujours de très nombreux… « arbres à cidre ».

Le pressoir

Le pressoir du XVIIIe siècle qui trône au cœur du village est un nouveau venu en ce lieu. En effet, jusqu’à 1999, il se trouvait à plus d’un kilomètre de son emplacement actuel, dans le domaine de la Factière – sans doute une déformation de Faguetière, dérivé du nom de la famille Faguet, seigneurs des Jonquerets pendant plusieurs siècles.

A la fin des années 1990, les propriétaires actuels du domaine, M. et Mme Le Meur, ont fait don du pressoir à la commune. Bien leur en a pris, l’édifice, démonté à l’automne 1999, a ainsi échappé à la tempête dévastatrice de fin décembre qui s’est abattue sur la région. Il a donc pu être remonté « sain et sauf » dans l’arboretum. Et, quelques mois plus tard, en septembre 2000, il a été inauguré à son emplacement actuel qui met son architecture bien plus en valeur qu’à son lieu d’origine en la rendant visible de tous. Si l’on en croit la date gravée sur la poutre supérieure du mécanisme du pressoir dit « à longue étreinte », sa construction daterait de 1775.

L’église

Dédiée à Notre-Dame, l’église des Jonquerets, achevée en 1483, est de style gothique flamboyant caractérisé par de hauts murs en grès percés de vastes baies. Sa voûte en bois est un exemple remarquable du travail des charpentiers normands. Et un muret clôt le cimetière qui entourait l’édifice.

Cependant, l’église actuelle résulte des transformations intervenues vers 1750 : le chœur, en mauvais état, a été reconstruit et agrandi, mais avec une maçonnerie moins soignée que l’édifice d’origine. Dans le chœur, les bancs, datés de 1759, sont dus à un artisan local, Louis Langer, menuisier à Livet, sauf six stalles provenant de Lisieux.

Le porche date du XVIe siècle. Sa charpente de bois repose sur des murets en silex et en grès ornés d’un décor composé d’assemblages de tuileaux et de silex.

Au XIXe siècle une « restauration » recouvre de plâtre les voûtes de la nef et du chœur et blanchit murs et statues – on a retrouvé, il y a quelques années, les traces d’une fresque ancienne qui avait été recouverte de badigeon. C’est aussi à cette époque qu’est ouverte la verrière qui surplombe la porte d’entrée.

Des restaurations plus heureuses sont réalisées à la fin du XXe siècle. En 1973, réparation du porche, restauration de sept verrières et réfection de la toiture du chœur. En 1990, réfection de la toiture de la nef et reconstruction de sa voûte à l’identique en chêne et châtaignier.

Dès 1926, le porche et le mur d’enceinte du cimetière sont classés à l’inventaire complémentaire des Monuments historiques. Deux vitraux le sont aussi, La Nativité et L’Annonciation, ainsi que deux statues, sainte Barbe et sainte Anne, qui seraient l’œuvre d’un même sculpteur, et qui proviendraient d’une donation de Nicolas de Lory, chanoine de Lisieux et curé des Jonquerets (1483-1515). Deux autres statues méritent qu’on leur porte attention, une Pietà et un saint Sébastien présentant la particularité de porter un collier autour du cou !

 

La Confrérie des Charitons

Après une longue mise en sommeil, la Confrérie des Charitons est réapparue le 10 juin 2017 grâce à MM. Claude Deglos et Guy Drappier qui l’ont remise au goût du jour après avoir suivi une longue formation.

La vie mouvementée des statues du village

  • Saint Martin

L’église de Livet-en-Ouche aurait été abandonnée lors d’une épidémie de peste. Seul vestige de l’édifice, la statue de Saint Martin proviendrait du chœur. Depuis plusieurs décennies, elle se situe dans un jardin privé.
Si vous la regardez bien, vous remarquerez qu’il lui manque une main. Ce ne sont pas les intempéries ou le gel qui en sont la cause mais, dit-on, une bande de joyeux garnements qui, rentrant de l’école un soir de 1919, trouvèrent très drôle de canarder la pauvre statue avec des cailloux. Bien mal leur en a pris. L’un des projectiles emporta la main du Saint. Effrayés, les jeunes artilleurs s’enfuirent à toutes jambes… et n’avouèrent leur forfait que de nombreuses décennies plus tard.

 

  • La Vierge

Cette statue a connu, elle aussi, une histoire assez mouvementée. Au cours de l’été 1993, la Vierge a échappé à un incendie qui ravagea la haie qui l’abritait. Réinstallée le 21

août 1994, elle sera dérobée en 2007 par un kleptomane ou tout simplement par un plaisantin. Elle retrouva enfin sa place le 17 mai de l’année suivante.

 

 

Patchwork

Ce patchwork représentant les anneaux du mariage, réalisé et offert par une habitante des Jonquerets-de-Livet, Françoise Aladame, est exposé dans la salle du Conseil de la commune.

Un jongleur

Aymeric Soetens a une passion pour la jonglerie de contact.
Avec ses mains, il déplace sa balle en acrylique dans l’espace. On ne voit pas la balle être tenue car la préhension se déplace en permanence. Effets très aériens ou aquatiques.

Vous pouvez le rencontrer sur les marchés ou les fêtes où Aymeric s’adonne à sa passion bénévolement, juste pour le plaisir.

Un artiste

Frank Honoré, employé communal depuis plus de 10 ans, est aussi un artiste. Il utilise les pièces recyclées, notamment les sacs de jute, les transforme pour en faire des œuvres d’art.
Il cultive également l’art topiaire. Tel Edward aux mains d’argent, il sculpte les végétaux selon son inspiration. Et n’allez pas croire que cela est facile, en effet il faut souvent plusieurs années de pousse pour arriver au résultat escompté. En vous promenant, vous pourrez croiser quelques-unes de ses œuvres.
Retrouvez ses objets et personnages imaginaires issus du recyclage sur les sites :

  • planetevenus.canalblog.com
  • ou www.etsy.com/shop/arbreacoeurs