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Ajou

Ce village dont on retrouve les premières traces vers le XIIe siècle, occupe une place stratégique. Il est la porte d’entrée la plus à l’Est de Mesnil-en-Ouche. C’est en 1792 que les hameaux de Mancelles, Saint-Aubin et Ajou ont fusionnés. La Commune déléguée compte 51 lieux-dits et possède 3 églises (Ajou, Saint-Aubin sur Risle, église du 15ème siècle dédiée à saint Aubin et Mancelles, église dédiée à saint Côme et saint Damien). L’une est classée tandis qu’une autre est devenue un lieu d’exposition.

Sa particularité

Ajou est jumelé avec La Ferrière-sur-Risle qui ne fait pas partie de la Commune Nouvelle. Leur trait d’union est la rivière La Risle et son pont qui offre un bassin de vie aux habitants des deux villages. C’est aussi la raison pour laquelle les enfants du village vont à l’école dans le groupement scolaire SIVOS 2000 Pays d’Ouche comprenant Ajou bien sûr mais aussi La Ferrière sur Risle, La Houssaye, Le Fidelaire et Sébecourt.

 

Son histoire

S’il y a un moment dramatique à se souvenir c’est bien le 17 août 1944. Ce jour là, un bombardement devait détruire le pont sur la Risle. Si le pont a été raté, une quinzaine d’habitants d’Ajou ont été tués et le centre du village détruit. Le pont ne survivra que quelques jours; en effet les allemands le feront sauter une semaine plus tard afin d’empêcher les américains de le franchir.

 

Ses habitants

Les habitants de la commune d’AJOU se nomment les Ajouciens et les Ajouciennes.

Population : 257 habitants
Superficie : 1000 hectares

Jean-Robert Bréant né en 1774 à Ajou : ancien commissaire général des monnaies, officier de la légion d’honneur, auteur d’importants travaux scientifiques et industriels a surtout été fondateur d’un prix de 100 000 F pour la guérison du choléra qui sévissait au 19e siècle.

Général Pujo, né en 1878, a longtemps vécu au Château d’Ajou faisant ainsi vivre huit ménages. Il fut général d’armée aérienne, grandcroix de la légion d’honneur, chef d’état-major de l’armée de l’air et PDG d’Air France

 

 

 

Jacques Prévost, maire d’Ajou pendant près de trente ans a fait beaucoup pour le village dans les années 70 tels que sa modernisation, son développement et son assainissement.

 

Parmi les habitants d’Ajou on peut noter trois ou quatre bénévoles toujours prêts à répondre présents dès que leur aide est nécessaire. L’un d’entre eux a d’ailleurs fabriqué quatre bancs un pour chaque cimetière (un par église) et un pour la mairie. La commune peut aussi compter sur ses agriculteurs.

Sa vie économique

En plus de son restaurant Ajou compte quatre artisans, un menuisier, un couvreur, deux maçons une coiffeuse une créatrice de mode, un taxi, une association pour les animaux handicapés, un refuge pour les animaux sauvages et trois agriculteurs céréales, vergers, fruits rouges, rhubarbe, transformation sur site ainsi qu’ une plateforme de recharge électrique.

Ses animations

Tout au long de l’année son comité des fêtes organise des rassemblements festifs tels que des concours de pétanque sur son terrain, de pêche dans la Risle et un repas annuel. Il a aussi à cœur
de nettoyer les chemins de la Commune avec l’aide de nombreux habitants de tous âges. Son club de tennis, lié aussi à La Ferrière-sur-Risle, construit il y a environ 32 ans à l’époque de Noah, porte le nom de Jacques Pujot, son président pendant de très nombreuses années.

Enfin, la brasserie, le relais d’Ajou, contribue à l’animation et à la vie du village. C’est un lieu où les gens aiment se rencontrer.

Le saviez-vous

Mancelles a eu plusieurs chansons écrites à la belle époque : Mancelles-Charleston en lien avec la danse très plébiscitée des années 30 et de la Ville de Charleston qui l’a vue naître et Mancelles la Belle qui vante le plaisir de s’y arrêter.